Pour une nouvelle éthique dans l’organisation à travers la tolérance à l’ambiguïté
M. Yang GAO Université Toulouse 1 Capitole - Idetcom | TOULOUSE - France
Résumé : Depuis la modernité datant de Max Weber, les formes de rationalisation évoluent sans cesse dans la bureaucratie qui s’imprègne partout où il y a besoin de coordination et d’ordre. Ce dernier s’inscrit souvent à une logique de causalité linéaire qui conduit à la parcellisation de l’organisation et donc aux méthodes de management simplistes. Celles-ci s’appuient sur des règles conçues dans une mécanicité qui ne permettre pas à légitimer toutes les actions. En revanche, leurs représentations justifient les rapports de pouvoir entre individus susceptibles de transformer en acteurs lorsqu’ils sont prêts à transgresser des règles formelles et en créant celles dites informelles. Et l’appropriation des règles et des systèmes informels s’apparait comme une tension entre l’ordre et le désordre que subissent les organisations de manière différente suivant les cultures. Il est donc nécessaire de comparer les incertitudes dans des organisations similaires, mais dotées de cultures différentes, dans le but d’associer la dialogique d’Edgar Morin à la tolérance de l’ambiguïté dans l’échange social, au sein des comportements transgressifs à l’égard de l’organisation, et dans l’articulation entre le formel et l’informel. La capacité de tolérer l’incertitude triomphante dans l’organisation est donc considérée comme un outil pour atterrir la pensée complexe dans le monde des organisations, permettant à une logique d’intégration des systèmes antagonistes et complémentaires.