Les pratiques constitutionnelles et la morale
M. Kouame Arnaud DIBY Université Alassane Ouattara | BOUAKÉ - Côte d'Ivoire
Résumé : Le sujet traite de pratiques constitutionnelles au sein desquelles la question morale se trouve malencontreusement confrontée, en ce sens que la souveraineté du peuple conférée à l’élu du peuple n’est plus exclusive. D’autres pratiques sont utilisées soit pour réviser la constitution, soit pour mettre à la tête d’un État un candidat ou faire un coup d’État pour enlever un autre, soit pour réviser les listes électorales ou empêcher les candidats d’être élus et même d’être sur la liste des candidatures. Le champ des pratiques constitutionnelles s’est élargi à l’immoralité et à la non-éthique soutenues contre toute entente constitutionnelle morale et éthique. La constitution, la liberté, le respect de la dignité humaine, la souveraineté du peuple et de l'État sont dorénavant du sort de tous en termes d’ingérence (humanitaire) des ONG ou autres. Cependant le présent article n’envisage pas un rejet de la pluralité des expériences et des formes d’invention démocratiques contemporaines. Il les examine dans la mouvance de la constitution, la moralité et de l’éthique sans ces dérogations modernes. Il les accepte pour l’épanouissement du citoyen dans l’évolution de ses institutions primaires auxquelles s’ajoute la modernité sous diverses formes. L’article traite des particularités démocratiques qui contribuent à l’universalité et inversement de l’universalité qui participe à l’intégration universelle des particularités démocratiques. Mots-clés : pratiques constitutionnelles, morale, éthique, démocratie, souveraineté.