La Patrimonialisation comme outils de résistance : le cas des quartiers Mellah au Maroc
M. Zouhair JEBBAR Université Ibn Tofail - Faculté des sciences humaines et sociales. Laboratoire : Homme, Sociét | KENITRA - Maroc
Résumé : La nouvelle constitution du Maroc reconnaît la composante hébraïque comme partie de la culture du Royaume. Dans le préambule est inscrit que « l’unité du pays (….) s’est nourrie et enrichie de ses affluents africain, andalou, hébraïque et méditerranéen » (Constitution 2011). Où tout les citoyens sont égaux dans leurs devoirs et leurs droits représente un réel espoir d’avancement pour de nombreuses personnes, à commencer par les membres de la communauté juive du Maroc qui ont été toujours reconnus par les Rois qui se sont succédés comme leurs sujets, devenus citoyens à part entière en 1956. Le fait de reconnaître les quartiers juifs représenterait une forme de réconciliation du pays avec son identité plurielle, mais aussi de créer une forme de tourisme des origines en direction de la diaspora juive. La patrimonialisation des espaces judéo-marocaines est un phénomène nouveau et émergent, et ce processus renforcent des tensions, donnant lieu à de multiples transaction. , Nous avons choisi une approche socio-anthropologique pour intégrer les particularisme (cross cultural) et une approche sociétal pour établir des principes généraux qui expliquent les processus de patrimonialisation, la socio-anthropologie est une co-production interdisciplinaire entre une approche ethnographique basé sur des singularités culturelle observables sur le terrain et une approche sociétal basée sur des structuration socio-spatiales.