Les murs ont encore beaucoup à dire...
Mme Lamia HRICHI Université des sciences humaines et sociales 9 avril - Département sociologie | TUNIS - Tunisie
Résumé : La révolution n’est pas un acte qui touche la praxis politique seulement mais elle affecte aussi d’autres sphère de la vie en société. En effet, il s’agit d’un acte qui vise à instaurer une certaine rupture avec une réalité établie pour aspirer à un avenir meilleur. La révolution favorise l’émergence de nouvelles formes d’expression artistiques qui dépasse les formes d’expression classiques. Ces nouvelles formes d’expressions dépassent, à leur tour, les moules et les cadres habituels pour investir d’autres espaces. Dans cette cicrconstance, les jeunes investissent leur espace en y inscrivant et introduisant leur slogans, musique, danse , graffiti,tag, et.. C’est une nouvelle forme d’engagement qui rejette l’idee de l’engagement classique et constitue dorénavant une nouvelle forme de communication qui peut expliquer et traduire l’idendité de ce nouvel acteur dans sa quête de reconnaissance par autrui. Notre étude s’inscrit dans ce cadre de recherche. Nous allons essayer de comprendre et d’analyser le phénomène de grafitti dans l’espace urbain. Notre objectif est de comprendre les conditions et les motivations d’emergence de cette nouvelle forme d’expression artistique sur les murs de la ville de Tunis . Nous allons nous appuier sur une demarche qualitative dans le but de construire une grille d’interpretation de ces pratiques comme un discour public . mots clés : grafitti - espace public - forme d'expression - communication - reconnaissance