Morale environnementale et développement économique en Afrique : le cas du Cameroun
Mme Geraldine OBIONO Université de douala | YAOUNDE - Cameroun
Résumé : La relation de l'humain au non humain dans le contexte africain a toujours été une relation sacrée avant l'arrivée des occidentaux. Des rapports limités a l'essentiel étant entendus que la forêt est considérée comme l'essence même de la vie, nous pouvons alors parler d'une morale environnementale africaine. Cependant, l'expansionnisme et l'imperialisme occidental sont à l'origine d'une nouvelle forme d'habitabilité africaine. Cette derniére se caracterisant par une exploitation de ressources forestiéres telles que le bois d'energie, des produits forestiers periurbains, l'agroforesterie. Du coup on assiste à une desacralisation au mieux à une demoralisation des rapports au non humain par les africains pour des motifs d'emergence. Indubitablement, nous enregistrons au cameroun un taux de déforestation brute et nette de 0,14% chacun en 2008. D'ou son positionnement dans le top trois des pays ayant un fort taux de déforestation dans le golfe de guinée . De tout ceci, découle la question ci-aprés: comment réinventer les rapports humains non humains? Autrement dit, comment concilier morale environnementale et developpement au cameroun? Cette refléxion nous s'impose une lecture néo-institutionnaliste à variable discursive pour rendre compte de la durabilité du developpement au cameroun. Mots clés: environnement, rapport humains-non humains, déforestation, développement