L'aménagement des aires protégées : un compromis entre humains et non humains
Mme Oleya NOAH Yaoundé II | YAOUNDÉ - Cameroun
Résumé : Selon les géologues, la terre aurait vu disparaitre près de 60 de ses espèces entre 1970 et 2014, un rythme estimé cent mille fois supérieur au taux d'extinction naturelle ( Gordon,2003:15). Il s'avère primordial pour les États du monde, de mettre sur pied des mesures de régulation de l'exploitation de la biodiversité tant sur les plans international que régionaux. Dès lors, l'Afrique et plus précisément le Cameroun n'est pas épargné. Entre les phénomènes de braconnage, de déforestation ou de destruction de la flore par la pratique de l'agriculture et de l'élevage intensifs, il devient nécessaire de produire des politiques relatives à la conservation de la biodiversité et de les mettre en œuvre de façon efficace. Ceci nous conduit à la question comment construire une entente entre l'homme et la biodiversité au Cameroun ? Nous permettant ainsi d'analyser l'apport de l'aménagement des aires protégées comme un élément incontournable dans la mise en œuvre des politiques de conservation de la biodiversité au Cameroun. Dans une perspective explicative, le néo institutionnalisme dans sa variante des choix rationnels est intéressant dans la mesure où il postule en effet que les individus sont les atomes de la société et qu'ils cherchent à déterminer quel est le meilleur moyen pour parvenir à leurs fins (Delirium,2014:360)