Les études qualitatives dans la Tunisie post révolutionnaire ; vers un nouveau cadre moral et une pratique éthique de recherche
Mme Hana CHEBBI Ecole supérieur des sciences et technologies du design | TUNIS - Tunisie
Résumé : Les études qualitatives ont connu un rebond en Tunisie après la révolution de 2011. En absence de chiffres pour le consolider, le recours aux études qualitatives et quantitatives s’est intensifié. Avec beaucoup de mutations socio-culturelles, l’émergence de nouveaux comportements ainsi que la naissance d’une dynamique politique, les études comportementales et politiques deviennent un outil nécessaire pour la recherche et la compréhension. Le frein majeur à l’exécution de ces études est le manque de législation régissant la recherche qualitative. Les changements politiques de cette dernière décennie ont démocratisé les études quantitatives précisément les sondages d’opinion et de sorties d’urnes. Ces derniers ont fini, avec l’appui des politiciens par avoir un cadre légal d’exécution et de diffusion. Cependant, pour les études qualitatives, le contexte demeure autre. Bien que la chambre nationale des bureaux d’études et de recherche tente de mettre un cadre légal, c’est actuellement l’éthique qui prend le dessus. En effet, les chercheurs et professionnels, traitent au cas par cas de la question de l’éthique, du respect des participants et de leurs anonymats et de la publication des résultats. Dans cette communication, l’objectif sera de présenter des exemples d’études qualitatives en Tunisie au cours desquelles, les différents acteurs ont mis de leurs propres initiatives un cadre moral. Nous mettrons aussi en avant les ébauches rédigées pour un cadre moral unifié