Le couscous et le thé chez la tribu d’Ait Hdiddou de la vallée d’assif Melloul. Savoirs, savoir-faire et pratiques, approche socioanthropologique
M. Houssam-Eddine BOUHOU Université Hassan II - Centre marocain des sciences sociales | CASABLANCA - Maroc
Résumé : Le couscous et le thé occupent une place primordiale dans la cuisine Marocaine (caractères spécifiques culinaires), et marquent les moments forts de la vie sociale marocaine (aspects symboliques), comme la célébration d’un nouveau-né, la mort, les déjeuners du vendredi « jour sacré chez les musulmans », servis et donnés aux pauvres… Ma présente communication se base sur des données empiriques recueillies durant mon terrain ethno-anthropologique dans le Haut Atlas Oriental Marocain chez la tribu Amazighe berbérophone d’ait Hdiddou (région d’assif Melloul), partant de ces deux simples questions : quelle place occupent le couscous et le thé dans les rituels du mariage chez les Ait Hdiddou ? et pourquoi les femmes s’occupent du couscous, par contre les hommes s’occupent du thé ?, pour répondre à ces questions on a recours à une analyse structuro fonctionnaliste et symbolique, Car la préparation de ce met et cette boisson traditionnels suppose la réunion de conditions de fond concernant (l’âge, le sexe, le degré de parenté, et le statut social du préparateur et/ou du préparatrice), et de conditions de forme ( modalités, conditions, et techniques de préparation ). L’objectif de mon intervention anthropologique est de mettre en exergue ces pratiques qui s’avèrent simples mais en effet leur continuité reflète leur fonction profonde dans la société tribale des Ait Hdiddou, ce sont les symboles sociaux de la solidarité tribale.