AISLF Tunis 2021

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Communication #221 présentée dans le CR17 - Sociologie et anthropologie de l'alimentation

Peut-on aujourd’hui manger sans risques ?

M. Meless Siméon AKMEL
Université Alassane Ouattara - Département d'Anthropologie et de Sociologie | BOUAKÉ 01 - Côte d'Ivoire

Résumé : Cette communication relève de la thématique «La morale dans l’assiette». De tout temps, l’homme a cherché à dompter, voire devenir maître et possesseur de la nature (Azam, 2017) pour se nourrir. C’est dire que l’histoire de l’alimentation humaine a traversé des époques (Eaton et Konner, 1995 ; Jaffiol, 2011). Pour améliorer ses conditions de subsistance, l’homme a usé d’esprit de créativité ou d’invention (mécanisation de l’agriculture, OGM, industrie alimentaire…). La sécurité alimentaire, qui comprend un volet quantitatif et qualitatif ou moral est devenue un enjeu important pour les pays. Malgré les dispositions sécuritaires, manger en Afrique subsaharienne est problématique. En effet, des cas d’intoxications liées à la cuisson, à la qualité des aliments (AIP, 2019) sont enregistrés en Côte d’Ivoire. L’objectif de cette communication est d’analyser l’alimentation et ses conséquences. L’enquête concerne la Côte d’Ivoire. Les techniques (documentation, observation) et les outils de collecte (guide d’entretien, questionnaire, statistiques) sont utilisés. Pour interpréter les données, la méthode dialectique, la théorie de la résilience sont mobilisées. Certes, il est possible de manger sans risque. Cependant, l’alimentation sans la conscience (morale) n’est que ruine de l’âme, d’où la nécessité d’une déconstruction des manières de faire, de penser et d’agir des acteurs. Mots-clés : Alimentation, sécurité alimentaire, conséquences, déconstruction, Côte d’Ivoire